D’après de nombreuses études, 3/4 des personnes qui lisent ce post ont peur de prendre la parole en public (Brain Research Institute, Université Chapman aux Etats-Unis, AnxietyUK avancent ce même résultat…)
Pour être honnête, ce chiffre m’a toujours dérangé. 🤔
Non pas que je n’y crois pas, mais je n’ai jamais vraiment compris comment on avait obtenu ce résultat. 🤔
Pourtant je suis persuadé que ce chiffre ne vient pas de nulle part.
Du coup avec Silence. on a décidé de lancer une Grande Enquête sur le rapport que nous entretenons avec la prise de parole en public.
Y’a-t-il vraiment 3 personnes sur 4 qui ont peur de prendre la parole en public en France ?
Y’a-t-il des expériences que nous partageons ou un rapport à cet exercice qui nous pousse à avoir peur ?
Y’a-t-il un tabou sur quelque chose qui concernerait tant de personnes ?
Et cette enquête a besoin de vous.
Ø Vous voulez faire avancer les connaissances sur l’état de la prise de parole en France ?
Ø Vous voulez avoir nos premiers résultats en avant-première ?
Ø Vous souhaitez participer au tirage au sort pour gagner un exemplaire du livre SILENCE.? (ça c’est pour motiver les plus indécis hein) 😁😁
Notre objectif : vous partager les résultats de cette étude d’ici la fin du mois !
Cette enquête ne vous prendra pas plus de 5 minutes et vous allez aider à faire avancer la recherche sur le sujet. N’hésitez pas à répondre et à partager !
Vous vous souvenez de ce moment où on vous a demandé de venir au tableau devant tout le monde ?
Ce moment de malaise plus ou moins perceptible, qu’on a chacun essayé de gérer comme on a pu.
Parfois en s’appuyant comme un forcené sur nos connaissances, parfois en faisant rire le groupe ou en étant d’un sérieux des plus crédibles, parfois en se figeant devant ce si grand tableau…
Ce moment je crois qu’on le revis tous dans la vie professionnelle.
Lorsque c’est à notre tour de :
-présenter ces résultats,
-d’animer cette réunion,
-d’évoquer les objectifs du mois de mars…
Mais retour à notre salle de classe.
La raison pour laquelle ce moment est assez éprouvant est assez simple au fond :
On nous demandait de jouer aux professeur, alors qu’on en avait pas la légitimité. On nous demandait d’écrire avec ce stylo (cette craie pour les plus jeunes 😉) qui était à nos yeux la propriété de ce professeur. On nous demandait soudainement d’être debout là où nous étions tout le temps assis sur notre chaise.
N’est-ce pas ce qui se déroule encore souvent aujourd’hui ?
On nous demande de jouer aux orateurs, aux experts, aux personnes éloquentes alors que nous ne sommes pas notre manager et que la prise de parole en public, c’est pas facile.
Si ça vous parle, j’ai une petite astuce pour vous :
Adoptez les vêtements adaptés – que vous y croyez ou pas.
Si on avait assumé une posture d’enseignant au moment de passer au tableau, cela aurait été beaucoup plus simple.
Rester « élève » au moment où on nous demande de venir au tableau,
Rester « auteur » c’est-à-dire rattaché à ses notes au moment où nous demande de parler devant le public,
Rester « collaborateur » au moment où on me demande de motiver les équipes pour faire preuve de leadership, c’est avoir une attitude inadapté au moment de parler et c’est s’exposer au syndrome de l’imposteur.
Assumez la posture attendue et adaptée avant de parler pour être efficace et à l’aise lorsque vous vous exprimez.
J’avais pas mal de trac le 5 avril dernier, quelques minutes avant de commencer cette conférence 🤔
Moi qui pensais avoir l’habitude !
Je crois que c’est toujours particulier de s’exprimer du même endroit que celui duquel on a entendu tant et tant de professeurs éloquents délivrer leur cours.
J’ai donc commencé par dire mon émotion, et vous savez quoi ?
La communication non verbale de Valérie Pécresse dans le cadre de sa campagne aux élections présidentielles est parlante ! Le 13 février dernier avait lieu le premier meeting de la candidate du partie des Républicains. Pourtant force est de constater que la prise de parole en public n’est pas le domaine de Prédilection de Madame Pécresse. A travers cet article, nous verrons de façon apolitique 3 erreurs dans lesquelles chacun de nous peut tomber et qui sont particulièrement présentes chez Valérie Pécresse.
https://www.youtube.com/watch?v=6hNWhCoS6Ig
En 3 points :
1. L’actrice supplante l’oratrice
On ne peut s’empêcher de s’intéresser à la dimension non-verbale de ses prises de parole. Celle-ci ne semble pas congruente avec le fond de sa pensée. Il semblerait que Valérie Pécresse se force à faire des gestes. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi : mais on sent l’artifice et ça prend difficilement. Une bonne gestuelle doit être naturelle et pas anticipée. On a du conseiller à la candidate de faire un maximum de geste afin de mieux communiquer son programme. C’est pourquoi il est important pour transmettre une émotion de savoir qu’il n’est pas primordiale d’avoir forcement une gestuelle impeccable.
2. L’émotion semble feinte
L’enthousiasme ou l’emportement de Valérie Pécresse semble feint. En effet, son visage exprime très peu de mimiques, qui pourrait conférer à son discours quelque chose de plus vivant. Elle s’exprime essentiellement avec des gestes. C’est pourquoi le public ou le téléspectateur ne peut pas ressentir réellement le message qu’elle veut faire passer. La candidate du parti des Républicains a une envie constante de contrôler ses émotions, qui gagneraient à être produites pour créer du lien avec son auditoire.
3. L’oratrice très bonne élève
On sent la volonté de bien faire. Peut-être trop. Derrière cette volonté de bien faire se cache celle de vouloir contrôler ce qui se passe. Or trop de contrôle = peu de lâcher prise. Lorsqu’on cherche à faire parfaitement toutes les techniques qui nous sont données on en devient peu naturelle. Plutôt que d’accuser, je préfère ici mettre en avant les points d’amélioration de Valérie Pécresse, dans lesquels, nombre d’entre nous, pouvons aussi nous reconnaitre, tant l’exercicede la prise de parole peut parfois être exigeant.
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