Pour ce dernier article, consacré à la prise de parole à distance, retenez ceci, une phrase : “PowerPoint, ce n’est pas Word, et c’est encore moins PDF.”
Ne construisez pas des supports que vous comptez envoyer juste après, pour gagner du temps. Le support n’est pas censé supplanter ce que vous allez envoyer, la synthèse que vous allez envoyer, mais et censé accompagner votre propos.
D’ailleurs, on parle bien de support visuel et pas de synthèse, qui permet d’envoyer derrière ce que vous avez prévu d’envoyer.
Je dis ça, ce conseil, évidemment qu’on le sait, mais souvent par économie de temps et en voulant s’éviter de faire deux supports, on préfère en faire un seul et comme ça, c’est fait.
Ce dernier conseil sur vos supports visuels
Je vous assure que quand vous allez vous retrouver face au public, avec votre support qui est à moitié fait pour être envoyé, à moitié fait pour être dit, ça ne vous rendra pas service.
Vous ne saurez pas si vous devez lire. Vous ne saurez pas si vous devez choisir certaines informations. Finalement, vous serez tout autant perdu que le public, qui devant vous et devant le support, ne saura pas s’il doit vous écouter ou s’il doit lire ce que vous avez écrit.
Ne construisez pas des supports de la peur. Ne construisez pas des supports qui sont là pour d’un part vous rassurer, et vous dire que vous avez fait le boulot. D’autre part, être utilisé pour être envoyé.
La tentation est grande. Beaucoup, se servent de cette méthode, beaucoup ne se cassent pas trop la tête. Mais en tant qu’orateur, vous êtes bien sûr jugé sur ce que vous faites et sur tout ce qui concourt à être compris.
Votre support n’est pas censé vous supplanter, il est censé vous aider.
Si vous êtes d’accord avec ce point, on se retrouve dans le prochain article, ou l’on parlera de modélisation oratoire.
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