Quatrième symptôme, ils n’assument pas leur vulnérabilité.

Ils doivent à tout prix être fort.

Ils doivent à tout prix montrer une image parfaite.

Ils n’ont pas le droit à l’erreur et doivent être, au fond, ce que le public attend d’eux, ou plutôt ce qu’ils attendent d’eux-mêmes, à savoir Monsieur parfait à tout prix.

 

Au fond, ils n’ont pas appris de la leçon de Barack Obama, où l’on voit un homme avant de voir un président, qui assume sa vulnérabilité et qui est fort, parce qu’il assume de paraître faible.

 

À ce sujet, j’aimerais vous présenter un propos qui, peut-être, pourra convaincre ceux qui résistent encore à l’idée de montrer leur vulnérabilité. Le voici :

 

La faiblesse est sublime. La force est méprisable. Quand un homme né, il est faible et souple. Quand il meurt, il est fort et raide. Quand un arbre croît, il est souple et tendre. Quand il devient sec et dur, il meurt. La dureté et la force sont compagne de la mort. La souplesse et la faiblesse traduisent la fraîcheur de la vie. C’est pourquoi ce qui a durci ne vaincra pas.”

 

C’est ce que dit la Lao-Tseu dans le cadre de ce proverbe chinois.

La force n’est pas toujours synonyme de véritable force, et la faiblesse pareil.

Certainement que la force est dans la faiblesse et que la faiblesse est dans la force.

 

Comment assumer sa vulnérabilité en public ?

 

Vous devez assumer votre vulnérabilité, ne tombez pas dans ce piège.

Vous devez tomber et vous relevez toujours, car si vous n’êtes jamais tombé, le jour où vous tomberez, la chute sera brutale et vous fera mal.

 

Les orateurs qui sont les plus impactants, les plus éloquents, sont les orateurs qui sont tombés à maintes et maintes reprises, et qui ont accepté de tomber, qui ont accepté de montrer cette vulnérabilité. Ce que certains pourraient qualifier de faille.

 

Si vous n’acceptez pas ces failles-là, je vous assure que le jour où cette faille va se présenter, elle va être difficile à assumer.

 

Ne faites pas cette erreur, ne tombez pas dans ce piège-là.

Ce piège qui nous invite, au fond, à être fort en tout temps, toutes circonstances.

Est-ce qu’être fort ce n’est pas le droit de pouvoir paraître faible ?

 

Allez, je plante cette graine-là, et on continue dans le prochain article, avec le sixième biais de ces personnes qui souffrent d’anti-com.

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