Un chasseur sachant chasser doit chasser sans son chien.
Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, elles sont sèches, archisèches.
Cet exercice, familièrement appelé « virelangues », idéal pour bien articuler, vous parle sans doute.
Ces phrases alambiquées peuvent se prononcer en plaçant un stylo dans la bouche.
Certes, cet exercice est beaucoup apprécié, mais est-ce vraiment la clef pour bien articuler ?
- Bien articuler n’est pas qu’une question de muscles faciaux
Dans cet article, j’aimerais vous faire travailler votre articulation, au travers d’exercice de prononciation, mais aussi vous inviter à considérer l’importance de l’état d’esprit nécessaire à une articulation détendue et précise.
L’articulation ne se résume pas uniquement à nos muscles faciaux. Elle est aussi étroitement liée à notre psychologie et notre débit de parole. Si vous aspirez à une articulation plus nette et plus précise, vous devrez consentir à ralentir votre débit.
C’est la maîtrise du débit qui permet de bien articuler.
Il faut garder en tête que l’articulation est autant une question de débit que de confiance. Le stress peut en effet engourdir les muscles et compliquer l’articulation.
En fait, nous avons souvent l’impression d’articuler moins clairement que ce que le public perçoit.
- Savoir écouter pour bien articuler
Il y a également un aspect plus profond que nous ne devons pas négliger : l’écoute.
Dans un monde où nous parlons de plus en plus, nous semblons paradoxalement nous écouter de moins en moins. Cette tendance à la surcommunication accélère nos débits d’élocution et impacte inévitablement notre capacité à bien articuler.
Par conséquent, cultiver une écoute attentive devient une nécessité pour ralentir et améliorer son articulation. Accepter le silence de l’écoute pour écouter les autres, mais aussi pour prendre le temps de ralentir est essentiel.
Dans cette quête pour bien articuler, les virelangues et les exercices avec un stylo peuvent certes jouer un rôle. Ils apportent une dimension ludique à l’entraînement.
Cependant, une approche plus holistique est requise. Il s’agit de travailler sur l’état d’esprit qui sous-tend nos paroles, de garder à l’esprit la relation entre l’articulation et la confiance en soi, de conscientiser l’effet du stress sur notre discours, et enfin, de réapprendre à écouter.
En conclusion, bien articuler va au-delà des simples mécanismes physiques.
Il s’agit d’un équilibre subtil entre débit, confiance, stress et écoute.
En perfectionnant ces sous compétences, nous offrons à nos mots la clarté et la puissance qu’ils méritent.
Pour en savoir plus sur l’articulation, le débit et les astuces pour améliorer votre communication, suivez nos prochains articles. Et n’oubliez pas : l’art de bien articuler peut avoir un impact insoupçonné sur le public.
Résumé :
Pour bien articuler en prise de parole en public, les virelangues ne sont qu’une facette. L’articulation va au-delà des muscles faciaux, impliquant débit et confiance. Ralentir le débit est clé pour une articulation nette. Le stress peut entraver l’articulation. Une écoute attentive et le silence sont essentiels pour améliorer l’articulation. L’approche doit être holistique, incluant état d’esprit, confiance, stress et écoute. L’articulation est un équilibre subtil. En perfectionnant ces compétences, les mots gagnent clarté et puissance. L’impact sur le public est insoupçonné.
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