C’est peut-être le secret que maîtrise beaucoup de personnes qui arrive à bien gérer la peur de la critique et à bien gérer la peur, de façon générale.
Vous savez, il existe une théorie qui expliquerait qu’on a dans notre boîte crânienne, trois cerveaux. Voilà, on n’a pas un, pas deux, mais bien trois cerveaux. Et chaque cerveau a une fonction spécifique.
Le reptilien, c’est le cerveau qui me permet, lorsqu’une voiture est sur le point de me percuter, de sauter. Je n’ai même pas eu le temps de réfléchir, c’est instinctif. C’est le reptilien. Ce cerveau, on l’a depuis très longtemps, nos ancêtres l’avaient et on l’a toujours encore un peu.
À côté de ce cerveau, vous avez le cerveau limbique. Le cerveau limbique, c’est celui qui est responsable de vos émotions. De votre joie, de votre colère, de la surprise que l’on ressent, du mépris, du dégoût. Bref, de toutes ces émotions primaires.
Et puis, au-dessus, nous avons, et c’est ce qui nous distingue grandement des animaux, un cortex préfrontal, qui est principalement derrière le front. Il va nous permettre d’avoir l’échange qu’on a en ce moment, qui vous permettrait de vous former avec moi si vous veniez le temps d’un coaching ou d’une formation. Bref, on a un cerveau intelligent.
Je dis que c’est un modèle, ce qu’on appelle la théorie du cerveau triunique, parce qu’en vérité, vous n’avez pas trois cerveaux distincts, vous avez des espaces, des zones intelligentes. D’autres, sont consacrées aux émotions, d’autres au cerveau reptilien.
Pour simplifier, on explique qu’il y a trois couches, histoire que les choses soient visibles.
Comment garder son calme en toutes circonstances
Si vous voulez être à l’aise pour prendre la parole, il vous faut absolument comprendre cette distinction et abandonner l’idée de laisser toujours le cerveau limbique guider vos actions.
Si vous laissez le cerveau limbique guider vos actions, vous allez toujours être à la recherche du plaisir. Par plaisir qu’est-ce que je veux dire ? Voici quelques exemples :
Je veux faire cette douche chaude, je veux dormir suffisamment, je veux faire ce gros repas copieux, faire ce fast-food parce que je veux du plaisir. L’amiygale, c’est la partie qui est responsable du plaisir, en tout cas des émotions.
Et je vais éviter la souffrance : ah non, faut pas que j’aille faire du sport, je n’ai pas envie, ça me fatigue. Ah non, je ne vais pas prendre la parole, c’est difficile, c’est douloureux, ça me fait stresser. Ah non ça me fait stresser je n’y vais pas, j’évite la souffrance.
Je cherche le plaisir, mais je vais être très honnête avec vous, ce raisonnement-là est un raisonnement qu’à votre chat ou que peut avoir votre chien. Que peut avoir un animal qui cherche plaisir et qui évite la souffrance.
Nous ne sommes pas des animaux, donc à partir de là, si on n’est pas des animaux, notre vie ne doit pas être régie par l’évitement de la souffrance et la recherche du plaisir uniquement. Mais aussi par la quête de sens.
Quel sens vous mettez dans le fait de prendre la parole ? Quel sens vous mettez dans la critique que vous venez de recevoir ?
Si le focus que vous avez est un focus de : Quel sens je mets ? En quoi ç’a du sens pour moi ? Pourquoi c’est important, plutôt que, ça me fait mal ou ça me fait du bien ?
Vous ne voyez pas les choses de la même façon, vous ne vivez pas la vie de la même façon.
Je vous assure que, on n’est pas des animaux, en tout cas quand on n’est pas que ça, on est aussi des êtres humains qui cherchons le sens.
Cherchez le sens derrière la critique, cherchez le sens derrière la réaction que vous avez et ne cédez pas toujours au plaisir et à la souffrance ou en tout cas, à son évitement.
Avoir cette façon de voir les choses, je suis d’accord, ça peut sembler très robotisé, ça peut sembler très parfait, ça peut sembler tout ce que vous voulez, mais la différence entre les bons orateurs et ceux qui sont moins bons, souvent, elle se fait là.
Les bons orateurs arrivent à partir de leur cerveau intelligent à maîtriser le cerveau plus instinctif et plus émotionnel, ceux qui sont moins bons, laisse le cerveau émotionnel et instinctif prendre le dessus.
Rappelez-vous juste de ça, on est des êtres humains et on a la force, la chance de pouvoir prendre le dessus sur ce cerveau instinctif et émotionnel.
À vous de ne pas y céder.
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