Vous lisez cet article, mais sentez-vous libre de ne pas le lire.
Si je vous dis ça, c’est pour éviter d’activer le principe de réactance qui a été mis en avant par un psychologue qui s’appelle Jacques Brem.
Il a montré que dès lors que nous nous sentons enfermés, obligés, influencés, et bien, on a une grande envie de dire non.
On a une grande envie de refuser, parce qu’on est obligé et soumis.
Pour éviter d’activer ce principe de réactance chez votre public, vous devez lui montrer qu’il ou elle a le choix ou en tout cas, que ce n’est pas vous qui lui imposez, qui l’influencez.
Il existe des façons de modaliser votre propos afin de le rendre plus persuasif et de montrer au public qu’il est libre de choisir.
Comment influencer les autres ?
Vous pouvez par exemple utiliser des verbes impersonnels plutôt que de dire des choses qui s’adressent directement au public.
Par exemple, avec l’emploi de la troisième personne du singulier : “il est possible que”…
Maniez la voix passive plutôt que la voix active pour rendre le propos impersonnel et en choisissant les pronoms impersonnels.
Au fond, rappelez-vous que plus on s’affirme, plus on évite et limite les réticences.
Mais si on s’affirme trop, on risque d’en créer, par réactance.
Il faut donc trouver un juste milieu.
D’un côté, montrer un peu d’hésitation, un peu de doute et de liberté au public.
D’un autre côté, un peu d’assurance. Tout est une question de timing pour éviter de trop influencer votre public et donc la réactance.
Au fond, plus on s’affirme, plus on triomphe des réticences.
Plus on fait pression, plus on suscite des réticences.
Donc le juste milieu est à trouver et pour ça je vous laisse le chercher.
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