1. Comprendre le stress lors de la prise de parole
C’est l’objectif de beaucoup d’entre nous. Quand on est sur le point de prendre la parole en public, on a tous ce stress qui peut parfois nous dépasser.
On en oublie alors que le stress lors de la prise de parole est d’abord une réaction normale à une situation compliquée ou qu’on estime compliquée. Il existe plusieurs types de stress :
-Un stress modéré qui va nous aider à faire face à l’exercice de la prise de parole en public.
-Un stress, plus élevé, normal qui va lui aussi nous aider mais qui va créer un peu d’anxiété
-Un stress trop fort.
Et c’est lorsque l’intensité du stress lors de la prise de parole est trop importante qu’apparaissent des effets physiologiques et biologiques.
Physiologiques, puisqu’on va parfois un peu perdre confiance en soi, se poser des questions. Biologiques, puisqu’on va aussi avoir le corps qui va être soumis à des symptômes d’anxiété qu’on connaît : « J’ai la tête qui chauffe, j’ai les mains qui tremblent » etc, etc.
L’objectif, c’est de faire en sorte que le stress lors de la prise de parole ne soit pas trop fort pour pouvoir le gérer. Et pour ça, je dois vous raconter une histoire.
2.Le stress lors de la prise de parole : l’histoire des deux jumeaux
C’est l’histoire de deux jumeaux que j’ai eu l’occasion d’accompagner lors d’un coaching en prise de parole. Le premier jumeau, Antoine, était excessivement stressé à l’idée de parler en public. Il avait les mains moites, du mal à respirer, le cœur qui battait… A l’idée seulement de prendre la parole en public, il avait tous ces symptômes qui se mettaient en place.
Quand je lui demande comment il s’est senti et ce qu’il a pensé de sa prise de parole, il me dit : « Je déteste l’exercice, je ne suis pas à l’aise ».
Son frère jumeau était là juste à côté. Il a vécu exactement les mêmes symptômes quand ce fut à lui de parler. Il avait les mains moites, la gorge nouée, du mal à respirer. Mais ce qui est drôle, c’est qu’il n’avait pas l’impression de vivre la même chose. Je m’explique.
Quand je lui ai demandé comment il s’est senti, il m’a dit : « J’ai effectivement les mains moites mais c’est parfait, les mains moites, ça m’a permis de faire des gestes pour les sécher ».
Parler en public sans stress #1
Et ça tombe bien, c’est ce que font les grands orateurs.
Ensuite, par rapport au cœur qui battait vite, il m’a dit : « C’est parfait ça me permettait d’accélérer le débit sanguin et donc la fluidité de mes idées ».
Quand il m’a parlé de sa voix qui tremblait, il ne m’a pas dit que c’était un symptôme de stress, mais plutôt un symptôme qui lui disait qu’il fallait parler plus fort.
Dit autrement, ce ne sont pas tant les symptômes que vous vivez qui importent, mais c’est beaucoup plus ce que vous comprenez de ces symptômes là.
3.Votre perception du stress lors de la prise de parole détermine votre capacité à être à l’aise
Est-ce que vous pensez que ces symptômes sont des alliés ? Est-ce que vous pensez que ce sont des ennemis ?
Ce que je vous propose c’est de développer une biologie du courage. Plutôt que de s’attarder sur des symptômes de stress lors de la prise de parole et de se dire « Oh la la, quand ça commence c’est le début de la fin, je ne vais pas pouvoir gérer. » vous allez donner un sens différent au stress. Je veux que vous en fassiez un allié.
L’objectif, c’est donc de voir ensemble des techniques et aussi de changer son approche du stress lors de la prise de parole. Est-ce que le stress est un allié ? Est-ce qu’il est un ennemi ?
Au fond, j’aurais du mal à vous répondre l’un ou l’autre.
Mais ce que je sais, c’est que les personnes qui voient le stress comme un allié sont beaucoup plus à l’aise pour prendre la parole en public que les personnes qui voient le stress comme un ennemi.
0 commentaires