Si vous avez déjà préparé une prise de parole en public, il y a de fortes chances que vous ayez déjà été victime de l’effet Dunning-Kruger.
D’ailleurs, toute personne qui s’est déjà formé à un haut niveau dans un domaine a déjà été victime de l’effet Dunning-Kruger.
Ce biais cognitif découvert par les deux chercheurs du même nom met en évidence une corrélation étonnante.
1. L’incompétence donne confiance.
2. La compétence fait perdre confiance, jusqu’à un certain point.
Lorsque je ne sais pas, je ne sais pas ce que je ne sais pas ; ce qui, en soi, est plutôt rassurant.
Ne pas connaitre toutes les techniques qu’une bonne prise de parole requiert, c’est se préserver de la peur de mal faire.
Au fond, comment mal faire, si je ne sais pas ce qu’est bien faire ?
Si vous vous formez à la prise de parole, il y a de fortes chances que vous connaissiez cette phase de doute une fois que vous aurez réalisé tout ce qui peut être mieux fait.
Et c’est que vous êtes sur la bonne voie !
Au delà des enseignements nombreux à tirer de cet effet, il laisse à penser qu’en matière de prise de parole réussie, la confiance en soi n’est pas toujours la meilleure boussole.
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