Mais comment fait Donald Trump pour accepter à ce point d’être critiqué comme il l’a été ?
Donald Trump, contrairement à vous et moi, il est beaucoup plus apprécié, parce qu’il est plus connu, parce qu’il y a beaucoup plus de gens qui ont voté pour lui.
Bref, il est beaucoup plus apprécié. C’est un fait.
Il y a des gens qui l’aiment beaucoup plus que vous et moi nous sommes aimés. Mais il ne faut pas le nier, il est également beaucoup plus détesté que vous et moi.
Et vu qu’il est beaucoup plus détesté que vous et moi, il est soumis tous les jours, et peut-être encore plus quand il était président, à des critiques, à des attaques, de la part de ses interlocuteurs.
La question que j’ai commencée à vous poser, c’est : Comment fait-il pour supporter la critique à ce niveau ?
Et bien, c’est très simple, il s’appuie sûr, une distinction que fait Aristote sur la notion d’ethos.
L’ethos du critiquant, c’est regarder si vous êtes face à quelqu’un de crédible et qui a, en la matière, une certaine valeur, suffisante pour vous critiquer.
Très souvent, on ne regarde même pas l’ethos du critiquant. Et dès lors qu’une personne nous fait un retour difficile à supporter, on le prend mal et on s’emporte, on bascule dans la passivité ou dans l’agressivité. Bref, on est plus dans l’assertivité.
Au fond, on passe à côté de la maîtrise émotionnelle nécessaire pour prendre la parole en public.
Faites ça la prochaine fois qu’on vous critique
À partir d’aujourd’hui, si vous voulez supporter la critique. Et c’est essentiel parce que si vous ne la supportez pas, vous n’oserez pas, parce que j’ai peur d’être critiqué donc je ne vais pas y aller.
Ainsi, si vous voulez supporter cette critique, je vais vous demander de regarder quel est l’éthos du critiquant.
Est-ce que la personne qui vous fait un feedback, que vous avez demandé ou pas est légitime pour vous faire un retour ?
Mais comment je sais si une personne est légitime ?
À partir du moment où elle est aussi bonne que moi ou meilleure que moi en la matière. Son avis comptera un peu plus.
Regardez simplement l’éthos de la personne qui vous critique. Ça ne veut pas dire que vous devez vous fermer aux autres critiques, mais vous allez accorder moins de valeur à ces retours, qu’aux retours des personnes qui ont autant, voire plus de connaissance que vous sur le sujet.
Je vous parle en toute connaissance de cause, vous n’imaginez pas le nombre de retours, de critiques que je reçois sur certains réseaux sociaux.
Si j’accordais de la valeur à tous ces retours, ça fait longtemps qu’on ne se parlerait plus.
Je préfère accorder de la valeur, évidemment, aux retours positifs. Mais également aux retours constructifs, qui s’appuient sur des personnes qui ont une expérience et une légitimité et qui me permettent de donner un crédit à ce qu’elles font.
Regardez l’ethos du critiquant et pas uniquement la critique. Je vous assure que ça peut aider à être plus à l’aise avec la peur d’être critique.
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