Aujourd’hui, nous allons parler du deuxième biais qui va vous limiter dans cette balade de cadres.
C’est ce que j’ai appelé la sur-adaptation.
Je vois qu’autour de moi, les gens sont plutôt sérieux, bien habillés, que tout le monde parle bien et donc, vu que je veux m’adapter, je vais être un peu caméléon et je vais faire comme les autres.
Sauf que moi, vous savez de base, mon cadre de référence est plutôt Monsieur Cool. Vu que je veux faire comme les autres et bien, je vais être plus royaliste que le roi. Je vais être trop Monsieur Parfait, par rapport à ce que je suis, et par rapport aux autres. Je vais me sur-adapter et je vais avoir du mal à changer de cadre parce que j’estime que dans la situation, il faut être Monsieur Parfait.
Ou à l’inverse. Je suis plutôt Monsieur Parfait, je vois que ça rigole, que ça sourit et donc j’ai envie de m’adapter, j’ai envie de paraître cool et donc je vais être trop cool par rapport à l’attendu.
Je me sur-adapte, pareil pour Monsieur Normal, pareil pour Monsieur Libre.
Le concept de suradaptation oratoire
Il est tout à fait normal de vouloir s’adapter à l’environnement. Il est moins bien, moins intéressant, d’en faire plus que les autres.
Mais très inconsciemment, certaines personnes, dans certaines situations, veulent en faire plus que les autres pour s’adapter. C’est un biais dans lequel je vais vous demander de veiller à ne pas tomber qui s’appelle la sur-adaptation de cadre.
Donc aujourd’hui, vous maniez cette théorie du cadre, vous vous adaptez en fonction du contexte, mais n’en faites pas trop quand même.
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