Le deuxième symptôme : ils construisent des supports de la peur.
Les personnes qui souffrent d’anti-com, construisent des supports qui ressemblent plus à des PowerPoint, type PDF, qu’à des PowerPoint, type support visuel.
Je vais vous montrer plusieurs exemples de support de la peur.
Celui-là par exemple (0:22), ce support que vous voyez, c’est beau, mais c’est trop chargé.
Ce support si (0:28), c’est beau, mais c’est tout écrit.
En fait, vous montrez votre prompteur, donc c’est plus un prompteur et ça va devenir un concurrent visuel.
Le public ne sait plus s’il faut lire ou s’il faut vous écouter. Dans tous les cas, il est distrait, vous ne dirigez plus l’attention. Or le but d’un support, c’est de supporter visuellement ce que vous dites. Vous devez toujours être celui ou celle qui dirige l’attention.
Rappelez-vous qu’une image vaut 1000 mots et que les slides doivent procurer une émotion. Par exemple, la tour Eiffel à Paris ou Lionel Messi qui arrive au PSG.
Rappelez-vous que le but d’une slide, c’est susciter une émotion pour encrer le souvenir de l’information, et mieux faire passer le message.
Le meilleur powerpoint pour prendre la parole en public
Ne construisez pas des supports de la peur, le public ne vous remerciera pas. Vous serez rassuré, mais votre support n’est pas censé être un PowerPoint, de type PDF.
L’idéal, c’est de construire deux supports.
Le support que vous envoyez à la fin de votre présentation et le support que vous utilisez pour supporter votre discours.
Ne faites pas l’écueil d’en faire un pour deux par manque de temps.
Je vous assure qu’avec beaucoup trop d’information, vous ne rendez service à personne, ni au public, qui ne sait pas quoi consulter, ni à vous qui ne savez pas comment vous appuyez sur votre support.
Et puis au besoin, rappelez-vous que si vous avez vraiment l’obligation, puisque ça arrive dans certaines organisations de suivre un template, de suivre une slide très chargée. Vous pouvez appuyer sur la touche B ou la touche W, black ou white, pour cacher votre écran, lorsque vous n’en avez pas besoin ou lorsque vous avez fini de le présenter.
Les supports de la peur, c’est non, pas d’anti-com et on verra dans le prochain article, le troisième symptôme dont souffre beaucoup d’orateurs.
0 commentaires