Souffrez-vous d’anti-com ?
Dans cet article et les suivants, nous allons nous concentrer sur tout ce qui brouille la communication. Sur toutes ces petites erreurs que je vois, que je constate souvent.
J’espère donc que vous ne souffrez pas, parce que l’anti-com, c’est ce qui fait que vos messages ne passent pas. C’est ce qui fait que vous manquez d’impact, qu’on est moins persuasif et moins convaincant.
Ce sont tous ces petits détails qu’on ne voit pas toujours, mais que le public, lui, voit bien et qui vous font perdre en capacité à impacter.
Le premier des signes d’anti-com, le premier des symptômes vraiment très visible chez les personnes faisant de l’anti-com, c’est qu’ils n’arrivent pas à poser des silences oratoires. Qu’ils ont besoin de combler les silences par des ‘euh”, des “donc”, des “du coup”, des “en fait”, des “effectivement”.
Bref, ils veulent couvrir le terrain, parce qu’ils ne veulent pas perdre le fil, parce que c’est plus simple, parce que c’est plus naturel, c’est plus spontané.
Le pouvoir du silence en rhétorique
Oui, mais voilà, vous vous créez des alternatives d’écoute, et le public se concentre moins sur ce que vous dites, plus sur ce que vous faites.
Donc, il vous faut trouver un moyen de reprendre votre souffle, de réfléchir à vos idées, bref de poser des silences.
Rappelez-vous que le silence, ce n’est pas un blanc, ce n’est pas l’absence de communication, c’est juste l’absence de son.
De ce fait, vous devez continuer de communiquer, mais sans parler.
Anti-com, égal d’abord silence oratoire absent.
J’espère que ce n’est pas votre cas, sinon si j’étais à côté, je vous secourrais, je vous dirais ça suffit maintenant. Mais ne tombez pas dans ce piège, et le premier symptôme de l’absence des silences oratoires. Je sais que si vous suivez cette série d’articles, c’est que vous n’en souffrez pas.
On se retrouve dans le prochain article, pour le second symptôme.
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