Il y a 1 an, jour pour jour, nous avons accompagné deux jumeaux qui ont profondément inspiré notre façon de former à la gestion du stress lors d’une prise de parole en public.
L’un d’entre eux était très tendu pendant toute la durée de la formation. L’autre était relativement calme.
Alors à chaque prise de parole, le premier, sentant les symptômes du stress apparaître, perdait rapidement confiance. Il avait en horreur :
-l’accélération incontrôlable de son rythme cardiaque
-la moiteur de ses mains
-les tremblements de sa voix.
Le second présentait lui aussi des symptômes du trac.
Mais ce qui nous a marqué, c’est la façon dont il se parlait à lui-même :
« Si mes mains sont moites, c’est pour m’indiquer qu’il faut faire des gestes. C’est idéal pour les assécher »
« Si mon rythme cardiaque s’accélère, c’est pour irriguer davantage mon cerveau et donc augmenter la fluidité de mes idées »
« Si ma voix tremble, c’est pour me rappeler que je dois respirer davantage »
On ne sait pas si ce qu’il disait était vrai.
Ce que nous savons, c’est qu’à la fin de sa formation, il était devenu un orateur hors pair.
Du reste, on en a déduit grâce à lui le constat suivant :
voir son stress comme un allié lors d’une prise de parole, c’est s’autoriser à en faire son meilleur ami.
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