L’avant-dernier symptôme, j’espère que vous n’en souffrez pas, sinon on va se fâcher.

L’avant-dernier symptôme, c’est : alors moi, je n’aime pas me filmer, je n’aime pas m’enregistrer, parce que je n’aime pas ma voix et je n’aime pas me regarder.

Bon, je comprends, cette logique qui consiste à ne pas trop s’apprécier, parce qu’on n’est pas là pour s’adorer, mais essayer de connaître un petit peu mieux votre image.

Essayez de vous distancer un peu par rapport à votre impression.

Souffrir d’anti-com, c’est surtout dû au fait qu’on ne se connaît pas assez. Qu’on ne sait pas ce dont on est capable, et l’image que l’on renvoie.

Se regarder dans les yeux de la caméra

Entraînez-vous, préparez-vous en vous filmant et en vous enregistrant, ainsi vous vous connaîtrez mieux.

Si vous vous connaissez mieux, vous êtes plus serein et plus à l’aise avec la prise de parole et avec ce qui vous attend.

Donc si vous souffrez d’anti-com, vous ne vous filmez, vous ne vous enregistrez, pas parce que vous ne vous aimez pas, on est d’accord. Mais pas vous, donc vous savez ce qui vous attend pour votre prochaine prise de parole.